Centrale nucléaire de Penly: Les risques et dangers de l’énergie nucléaire


Veröffentlicht am 16.11.2023

Centrale nucléaire de Penly: Les risques et dangers de l’énergie nucléaire


L'exploitation de l'énergie nucléaire est un danger pour l'homme et l'environnement.
L’exploitation et l’enrichissement de l’uranium, tout comme la fabrication du combustible, nuisent à l’environnement et mènent à des maladies, voire même la mort chez l’homme. En fonctionnement normal, la centrale nucléaire de Penly rejette de la radioactivité cancérogène dans la nature. Un accident grave ou une attaque terroriste peut avoir lieu à tout moment et mettrait la vie et la santé de centaines de milliers de personnes en danger. De grandes zones seraient inhabitables à long terme. Les centrales et les armes nucléaires sont des « sœurs siamoises ». L’utilisation « civile » de l’énergie nucléaire conduit à la prolifération des armes nucléaires dans le monde. Les usines de retraitement sont encore plus problématiques et dangereuses que les centrales nucléaires. Le pouvoir et la prise d'influence des groupes nucléaires EDF, EnBW, Areva et Siemens sur la politique sont antidémocratiques. Ils essaient de faire oublier leur coresponsabilité quant au changement climatique en faisant de la propagande pour la protection du climat. Les déchets nucléaires produits dans les centrales nucléaires doivent être stockés en sécurité pendant un million d’années et mettent la vie des générations futures en danger.


La centrale nucléaire de Penly:

Propriétaire : EDF
Début de la construction : 1982
Mise en service du premier réacteur : 1990
Mise en service du dernier réacteur : 1992
Nombre de réacteurs : 2
Puissance : 1300 MWe par réacteur
Puissance totale : 2600 MWe


Toute centrale nucléaire produit,
par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Penly, d’une puissance de 1300 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 2600 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des réacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accident grave.


Un article du journal Marianne au sujet du danger des centrales nucléaires :

Centrales nucléaires : un accident de type Fukushima pas exclu en France

Le JDD publie les bonnes feuilles de "Nucléaire, danger immédiat", un livre-enquête qui révèle des inquiétudes particulières autour de la centrale de Tricastin, située dans la Drôme, mais aussi autour de fissures détectées sur les cuves de plusieurs autres sites.

D'ici à 2028, 48 réacteurs nucléaires vont atteindre l'âge respectable — mais canonique pour une centrale — de 40 ans. Ce qui rend pressante la question de l'usure des cuves, au cœur de l`enquête de Thierry Gadault et Huges Demeude, publiée sous le titre "Nucléaire : danger immédiat" (Flammarion), dont le JDD publie les bonnes feuilles ce dimanche 4 février...

Lisez tout l`article ici.


Centrale nucléaire de Penly : Incidents


  • Clôture de la centrale, franchie par des militants de Greenpeace en décembre 2003, avant de monter sur le bâtiment réacteur et sur des cheminées de la centrale11
  • En bas de cette photo, on aperçoit les bâtiments et les digues du canal d'amener de la centrale
  • Le 9 juin 2004, des rejets faiblement radioactifs ont été déversés en mer en raison d'une fuite au niveau d'un des réservoirs de collecte du circuit secondaire des réacteurs12.
  • Le 11 octobre 2011, un agent d’une entreprise prestataire a été contaminé au niveau du visage.
  • 2012 : incendie et fuite d'eau du circuit primaire au réacteur no 2
  • Le 5 avril 2012, à 12 h 20, un incendie se produit sur le réacteur numéro 2 et conduit à l'arrêt automatique du réacteur. À 13 h 15, soixante pompiers interviennent sur le site avec une dizaine de véhicules d'intervention et maîtrisent l'incendie. Dans l'après-midi, une fuite d’eau est diagnostiquée au niveau du joint de l'une des quatre pompes de refroidissement du circuit primaire du réacteur no 2, probablement en lien avec l'incendie. En réduisant la pression d’eau dans le circuit primaire, le débit de la fuite passe de 2,3 m³/h en début de soirée à 0,1 m3/h plus tard dans la soirée. Vers 4 h 30, la situation est stabilisée et EDF attend un refroidissement complet du réacteur avant d'intervenir.Le 6 avril, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) réalise une inspection sur le site pour analyser les causes de l'incident. Selon Jean-Christophe Niel, directeur général de l'ASN, une personne a été légèrement brûlée pendant l'intervention dans le bâtiment réacteur et aucune contamination radioactive n'a été décelée sur les vingt-neuf personnes qui sont entrées dans le bâtiment réacteur pour éteindre les départs de feu. Il a également indiqué que l'eau radioactive a été récupérée dans des bacs prévus à cet effet et que l'incident n'a eu aucun impact sur l'environnement.L'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO), un laboratoire indépendant en matière de contrôle nucléaire, a indiqué avoir effectué trois prélèvements d'air à deux kilomètres de la centrale pour vérifier l'absence de rejets radioactifs. Selon l’ACRO27, « aussitôt l'incident à la centrale de Penly connu, des préleveurs volontaires de l'ACRO ont effectué trois prélèvements d'herbe sous les vents dominants de la centrale. Les résultats d'analyse n'ont pas mis en évidence de contamination artificielle à deux kilomètres de la centrale. Nous regrettons que nos préleveurs n'aient pas eu le droit de prélever plus près. »
  • Lors de la réunion plénière de la CLIN (commission locale d'information sur le nucléaire Paluel-Penly) du mercredi 18 avril 2012 à Saint-Martin-en-Campagne (près de Penly), Alban Verbecke, le directeur du site, déclare que 1 200 litres d'huile ont été répandus au pied de la pompe primaire et que les flammes mesuraient de 15 à 50 centimètres de haut au plus fort du sinistre. Il présente plusieurs images sur lesquelles on peut voir que des chemins de câbles avec des câbles de couleurs verte et bleue ont été touchés par le début d'incendie. Il déclare également que l'arrêt coûte de un million et demi à deux millions d'euros chaque jour.
  • Lors d'une réunion publique de la CLIN, le 19 décembre 2012 à Dieppe, on apprend que la véritable origine du sinistre est due à une erreur humaine commise le 4 avril 2012 à 3 h 41 par un opérateur d'EDF ; en effet, treize secondes avant d'arrêter effectivement un ventilateur, ce pour quoi il intervenait, il a mis en marche, par erreur, une pompe de graissage haute pression qui fonctionnera plus de 30 heures. Un joint mal monté (serrage insuffisant) fuira et l'huile coulera sur les canalisations du circuit primaire avec les conséquences connues le 5 avril29. Le directeur de la centrale confirmera cette information lors de la séance plénière de la CLIN du 3 octobre 2013.
  • En juillet 2016, l'ASN et l'IRSN présentent leurs conclusions sur l'analyse de l'incident qui est classé au niveau 1 de l'échelle INES par l'Autorité de sûreté nucléaire.

Wikipedia

Ce type de réacteurs
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.

Pour pouvoir évacuer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner la fusion du coeur.

Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) entrent en fusion, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.

2023 Actuel :


Mini-centrale nucléaire américaine bien trop chère : projet annulé.
De nombreux reportages des médias français sont très partiaux sur l'avenir, les centrales nucléaires « petites, rentables et vertes » et les lobbyistes nucléaires français font également la promotion des « réacteurs du futur ».
Le mouvement écologiste met depuis longtemps en garde contre les dangers (prolifération !) et les coûts de ces nouveaux réacteurs et il est désormais clair aux États-Unis que les coûteuses mini-centrales nucléaires n'ont aucune chance sur un marché fonctionnel, car l'électricité produite par l'énergie éolienne et solaire est beaucoup moins cher.



Énergie nucléaire? Potentielles armes nucléaires!
Le plus grand problème de l’énergie nucléaire, c'est la menace envers toute forme de vie dû à la propagation mondiale de centrales nucléaires, de mines d’uranium et au marché noir de plutonium. Pourquoi des pays comme le Pakistan et Corée du Nord ont-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé un moyen d’utiliser « l’énergie nucléaire pacifique » pour construire des armes nucléaires.
Chaque centrale nucléaire, ancienne ou nouvelle, représente une menace pour la paix mondiale, comme le montre clairement le conflit en Ukraine. Mais nous ne pouvons pas pointer du doigt ces pays et en même temps utiliser l’énergie nucléaire partout.
De quel droit les « pays nucléarisés » se permettent de vouloir interdire l’utilisation de choses qu’ils ont eux-mêmes ? Tout comme le colonialisme, la division du monde en deux classes nucléaires ne peut durer. Les pays qui exploitent l’énergie nucléaire, qui prolongent les durées des centrales, qui spéculent sur la construction du nouveau EPR, donnent au reste du monde de bonnes raisons de construire des centrales nucléaires et aussi des armes de destructions massives et encouragent la prolifération de cette technologie et menace ainsi toute vie sur terre.
L’idée folle de construire de nouvelles petites centrales nucléaires dans le monde entier est un programme suicide mondial.


Pourquoi de nombreuses personnes en France sont-elles encore favorables à une énergie nucléaire dangereuse ?
En France, la majorité des sociétés de médias appartiennent à quelques lobbyistes nucléaires et milliardaires.




Remarques


Prévu à l'origine pour accueillir quatre réacteurs 1300 MW, Penly est l'un des sites dont les réserves foncières permettraient l'accueil du deuxième réacteur EPR français.

Source: Wikipedia

Pourquoi le lobby nucléaire français pousse-t-il si fort à la construction de nouvelles centrales nucléaires?


Parce que l’électricité écologique issue du vent et du soleil est de plus en plus moins chère que l’électricité issue des nouvelles centrales nucléaires!
Le coûteux chantier de construction permanente, la nouvelle centrale nucléaire britannique de Hinkley Point, bénéficiera d'un tarif de rachat de 11 centimes de kWh et d'une compensation supplémentaire garantie contre l'inflation. Cela représente une rémunération d'environ 22 centimes au cours de la dernière année de financement. A titre de comparaison : l’électricité des éoliennes offshore britanniques coûte entre 4 et 6 centimes et l’électricité de la centrale solaire d’Al Shuaiba coûte environ 1,04 centime.
De nouvelles petites centrales nucléaires, les réacteurs au thorium, fournissent également une électricité extrêmement coûteuse. Les premières entreprises nucléaires américaines qui voulaient construire de petites centrales nucléaires sont en faillite !
Pourquoi devrions-nous nous appuyer sur une technologie dangereuse, coûteuse et à haut risque comme le réacteur au thorium alors que nous disposons d’alternatives rentables et respectueuses de l’environnement ?


Le Plutonium d'AREVA tue à Fukushima
Le plutonium d'AREVA tue à Fukushima et les armes nucléaires, dans le prolongement d'AREVA, mettent en danger la paix dans le monde .
Une partie des radiations qui tuent des humains au Japon, vient de l'entreprise française AREVA .

Le réacteur détruit n° 3 de Fukushima fonctionne avec un combustible au Plutonium (MOX) extrêmement dangereux. La radioactivité s'échappant du réacteur n° 3 chasse les humains de leurs terres et lieux d'habitation et met en danger l'homme, la nature et l'environnement. L'entreprise nucléaire française AREVA livrait du combustible MOX à Fukushima.

AREVA, Macron, Le Pen et EDF : En exportant le nouveau réacteur EPR dans les zones sensibles, nous apportons la lumière au monde


Que faire ?


Si vous regardez cette exposition, si vous vous mettez sérieusement en colère contre EDF, AREVA, contre les partis politiques pro nucléaires, si vous serrez les poings au fond de votre poche, si vous grincez des dents la nuit........., mais si par ailleurs vous restez inactif, cela ne changera strictement rien.

  • Engagez-vous dans la lutte pour l’arrêt des centrales nucléaires et contre le programme Euroréacteur !
  • Ne votez pas pour les partis nucléaires.
  • Informez-vous. Devenez plus énergique. Participez aux travaux et actions du Sortir du nucléaire.
  • N’acceptez pas que votre fournisseur de courant électrique vous expose aux dangers de ses centrales nucléaires. Changez de fournisseur et choisissez en un qui vend du vrai courant d’origine renouvelable.
  • Ne vous gênez pas d’aborder le sujet du nucléaire sur votre lieu de travail, dans votre association, chez vous à la maison.
  • Ne vous laissez pas manipuler et dresser contre vos voisins européens. Car le lobby nucléaire mène son jeu par-delà les frontières. Nous aussi, les protecteurs de l’environnement, avons intérêt à travailler de façon transfrontalière.
  • Engagez-vous pour la protection de l’humain, de la nature, de l’environnement ainsi que pour un développement durable et compatible avec les lois de notre planète.
  • N’ayez pas peur d’afficher votre engagement à travers une lettre de lecteur, un autocollant appliqué sur une fenêtre, sur la bicyclette, sur la poubelle, sur la voiture ou une inscription sur votre portail.
  • Pensez à faire des économies d’énergie et entrez avec nous dans l’âge solaire.


Axel Mayer


Près de 40 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl
Les champignons sont toujours contaminés. Vous vous souvenez de l'accident de Tchernobyl. La politique française a oublié Tchernobyl.


Vous pouvez utiliser ce texte et nos graphiques pour vos travaux sur l’écologie, pour des fiches d’informations ou pour votre site.
Nous serions reconnaissant, si vous mettiez un lien vers cette page.




Danger: Centrales nucléaires en France:
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Liens externes:
Réseau sortir du nucléaire - Pourquoi sortir du nucléaire?